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To: François Braun Agnes firmin
Nous réclamons la révision de l'article 624-2 pour le cyberflashing (la d!ck pic non consentie)
Le cyberflashing, ou « d!ck pic » se caractérise par l’envoie de photos de p*nis non consentie.
Chaque jours, des milliers de personnes sont victimes de ce phénomène.
Le royaume-unis considère le cyberflashing comme étant un délit et a récemment adopté une loi qui permet de punir les cyberflasheurs jusqu’à deux ans de prison.
Il en est de même avec la Belgique qui viennent d’ajouter cette législation.
En France, depuis quelques années nous disposons de l’article 624-2 du code pénal qui explique qu’envoyer une photo à caractère s*x*elle non consentie est puni d’une contravention allant jusqu’à 750 euros… Et c’est tout, voilà le problème.
Les contraventions, les délits et les crimes sont 3 types d’infractions punies par une sanction pénale : amende et/ou prison. La principale différence se trouve au niveau de la gravité de l’acte et de la sanction. La contravention est la moins grave des 3 infractions, le délit est l’infraction intermédiaire et le crime est l’infraction la plus grave.
En France, montrer son organe génital dans la rue ou autres lieux publics est un délit.
Mais montrer son organe génital sans consentement sur internet n’en est pas un.
Pourtant, recevoir une photo de pénis sans consentement est autant choquant que de rencontrer une personne dans la rue qui baisse son pantalon pour montrer son organe génital.
Ces deux faits ne sont pas traités de la même manière : un acte exhibitionniste qui donne lieu dans un lieu public est puni d’un an de prison et d’une amende de 15 000 euros (article 222-32 du code pénal), mais ce même acte, quand il donne lieu sur internet, est considéré comme étant moins grave et pourra être puni d’une simple contravention allant jusqu’à 750 euros.
Pour rappel :
Recevoir une image à caractère s*x*elle non consentie par voie électronique est une violence s*x*elle qui ne doit pas être minimisée et peut avoir des conséquences traumatiques sur la victime.
Par cette pétition, nous réclamons donc une révision de l’article 624-2 du code pénal puisque distribuer une contravention de 750 euros n'est pas à la hauteur de la violence et l'impact du cyberflashing.
Cela ne suffit pas quand cet acte se produit tous les jours à des milliers de personnes dans une société où nous utilisons quotidiennement les réseaux sociaux.
Pour le bien et le respect des victimes, légitimes de ces cyber violences sexuelles.
Léorose, activiste qui lutte contre les cyber violences sexuelles.
Why is this important?
Je m'appelle Léorose, je dénonce depuis 3 ans les cyber violences s*x*elles et réalise de la pédagogie sur le sujet via le compte Instagram @no.dick.pic